Singapour est une île, un État, une ville : ordonné et propre, comme une petite Suisse d'Asie du Sud-Est.
À l'indépendance en 1965, en sortant du carcan anglais, le pays s'est trouvé de nouvelles valeurs : développement économique, sécurité, propreté, matérialisme. La devise de la ville pourrait être : labeur, famille, prospérité. Bref, ça ne chôme pas.
De plus, le multiculturalisme et la tolérance religieuse sont à mettre au crédit d'un régime soucieux de cohésion sociale.
Comparativement à la Malaisie, où même la capitale vit à un rythme (presque) serein, ici, tout est fébrile, toujours avide de gagner du temps sur le temps. La ville-État veut être un exemple pour l'Asie et accueillir autant la jet-set que les milieux d'affaires. Singapour s’offre un nouveau visage.
Si, comme la plupart des visiteurs, vous choisissez d'y séjourner en complément d'une autre destination de la région, vous y resterez sans doute (selon les statistiques officielles) entre 2 et 3 nuits. À notre avis, c'est suffisant pour en goûter les quelques plaisirs (très) organisés.
Vous vous livrerez au passe-temps national : le shopping, et vous aurez l'occasion de goûter en un seul lieu à toutes les facettes de la cuisine asiatique.
Un séjour prolongé conviendra très bien à ceux qui sont accompagnés d'enfants pas trop grands : les parcs animaliers de l'île sont vraiment des attractions de qualité.
À l'indépendance en 1965, en sortant du carcan anglais, le pays s'est trouvé de nouvelles valeurs : développement économique, sécurité, propreté, matérialisme. La devise de la ville pourrait être : labeur, famille, prospérité. Bref, ça ne chôme pas.
De plus, le multiculturalisme et la tolérance religieuse sont à mettre au crédit d'un régime soucieux de cohésion sociale.
Comparativement à la Malaisie, où même la capitale vit à un rythme (presque) serein, ici, tout est fébrile, toujours avide de gagner du temps sur le temps. La ville-État veut être un exemple pour l'Asie et accueillir autant la jet-set que les milieux d'affaires. Singapour s’offre un nouveau visage.
Si, comme la plupart des visiteurs, vous choisissez d'y séjourner en complément d'une autre destination de la région, vous y resterez sans doute (selon les statistiques officielles) entre 2 et 3 nuits. À notre avis, c'est suffisant pour en goûter les quelques plaisirs (très) organisés.
Vous vous livrerez au passe-temps national : le shopping, et vous aurez l'occasion de goûter en un seul lieu à toutes les facettes de la cuisine asiatique.
Un séjour prolongé conviendra très bien à ceux qui sont accompagnés d'enfants pas trop grands : les parcs animaliers de l'île sont vraiment des attractions de qualité.
Carte d’identité Singapour
- Statut : Singapour est une ville et un État.
- Superficie : 682 km².
- Capitale : Singapour.
- Régime : république parlementaire autoritaire.
- Chef de l'État : S. R. Nathan (depuis août 1999).
- Premier ministre : Lee Hsien Loong (depuis août 2004).
- Population : 4,8 millions d'habitants ; à 100 % urbanisée.
- Densité : 6 751 hab./km².
- Espérance de vie : 79 ans.
- Monnaie : dollar Singapour.
- PIB par habitant : 37 600 US$.
- Langues : anglais, mandarin, malais, tamoul.
Sur le plan économique, la situation est prospère : Singapour dispute chaque année à Rotterdam le titre de 1er port de la planète pour le tonnage. Producteur de pétrole, port franc, 2e place financière d'Asie après le Japon, 4e place mondiale pour le marché des changes, etc.
Singapour tire sa force de son statut de base manufacturière et de services qui, par le biais d'exonérations fiscales, a le pouvoir d'attirer les investisseurs étrangers. Lors de son accession à l'indépendance en 1965, Singapour avait d'abord tout misé sur la pétrochimie. Après le 1er choc pétrolier, l'activité économique de l'île s'est diversifiée, s'orientant vers l'électronique.
Il est visible que l'accent est mis, entre autres, sur le tourisme. Le gouvernement a entrepris des travaux d'infrastructures monumentaux.
Les postes économiques tels que la finance, le commerce ou l'e-business font toujours la force de la ville, mais elle cherche désormais à se construire une identité en se libéralisant (modestement) et en s'ouvrant (énormément) sur l'extérieur.
L'application de la récente législation sur la Sécurité intérieure a ainsi vu se multiplier les arrestations arbitraires, au nom de la « lutte contre le terrorisme ».
Les restrictions à la liberté de la presse se sont multipliées, et des publications étrangères ont été menacées. Toute critique du régime ou du Parti d'Action Populaire fait l'objet de poursuites en diffamation, et certains opposants ont été acculés à la faillite, après que des décisions de justice les ont condamnés à de fortes amendes.
À peine est-il fait aujourd'hui promesse d'une modification électorale devant garantir la présence d'au moins 9 membres de l'opposition au sein du parlement lors des prochaines élections.
Les défenseurs des Droits de l'homme dénoncent toujours la peine de mort, Singapour étant connu comme l'un des pays où le ratio d'exécutions par rapport au nombre d'habitants est l'un des plus élevés au monde.
- Chicken rice : spécialité de l'île de Hainan, au sud de la Chine. Ce sont des lamelles de poulet cuites à la vapeur accompagnées de riz cuit dans le jus, servies avec des sauces aux piments, au gingembre et au soja.
- Fish head curry : un plat originaire du sud de l'Inde, de prime abord peu engageant. Imaginez une tête de poisson (en règle générale du rouget, plus rarement du mérou ou de la lotte) qui baigne dans une sauce au curry très épicée. Finalement, ça se laisse manger et, bien préparée, la chair du poisson s'avère très délicate.
- Chili crab et black pepper crab : du crabe cuit dans une sauce épicée ou au poivre que l'on mange avec les doigts. Mais au préalable, on a pris soin de casser les pattes avec un genre de casse-noix.
- Les food courts sont des hawkers centres améliorés et ressemblent davantage à des cafétérias ou à un rassemblement de self-services. C'est souvent le meilleur moyen de se sustanter pour pas cher.
- Les night hawkers sont des dizaines de petites échoppes de nourriture pas chère qui se mettent en place par quartier, par spécialité, dès la tombée de la nuit. On y mange vite, on y boit de la bière, on s'y retrouve entre amis, dans le respect des traditions singapouriennes.
- Enfin, même dans les restos les plus chic, on ne vous regardera pas de travers si vous partagez les plats.
- Le rambutan est rouge et rond avec l'aspect d'un marron, et son goût rappelle les litchis.
- Le chiku a la forme d'un œuf. On lui enlève la peau (un peu comme un kiwi, sans les poils) pour déguster sa chair, au goût très sucré, légèrement musqué.
- Et puis le duku et le mango qui viennent de Malaisie, de Thaïlande, d'Inde ou des Philippines.
- Le mangoustan, de la taille d'une petite orange, au goût de framboise, est le meilleur des fruits tropicaux. En juillet-août, mais on en trouve d'importation en hiver.
- Le fruit du dragon, à l'extérieur rose avec un intérieur blanc et des graines noires est également un excellent fruit, un peu acidulé.
- Le Carambole (starfruit) sert à faire un jus très rafraîchissant, tout au long de l'année.
Parfait, car l'alcool n'est pas donné. Dans les restos et les bars à karaoké, vous verrez les Singapouriens aisés commander d'onéreuses bouteilles de cognac VSOP et les siffler allègrement avec des glaçons comme de la limonade. Le whisky est déprécié depuis que les Chinois se sont aperçus que c'était la boisson des prolos anglais.
En revanche, les amateurs de bière seront comblés par la variété locale, la Tiger Beer et la ABC, une bière brune, proche de la Guinness.
L'application de la récente législation sur la Sécurité intérieure a ainsi vu se multiplier les arrestations arbitraires, au nom de la « lutte contre le terrorisme ». Les restrictions à la liberté de la presse se sont multipliées, et des publications étrangères ont été cette année menacées.
Toute critique du régime ou du Parti d'Action Populaire fait l'objet de poursuites en diffamation, et certains opposants ont été acculés à la faillite, après que des décisions de justice les ont condamnés à de fortes amendes. À peine est-il fait aujourd'hui promesse d'une modification électorale devant garantir la présence d'au moins 9 membres de l'opposition au sein du parlement lors des prochaines élections.
Les défenseurs des Droits de l'homme dénoncent toujours la peine de mort, encore d'actualité, Singapour étant connu comme l'un des pays où le ratio d'exécutions par rapport au nombre d'habitants est l'un des plus élevés au monde.
Mais Singapour, c'est aussi un chapelet d'une soixantaine d'îles, qui sont petit à petit annexées : certaines sont destinées à l'industrie, d'autres aux animations touristiques ou encore aux réserves naturelles. L'île principale est composée au centre de roches volcaniques (vers Bukit Timah et Bukit Mandai). À l'est, c'est plutôt plat, avec un sol de gravier et de sable, à l'ouest, en revanche, c'est assez vallonné.
L'écologie est une préoccupation du gouvernement mais aussi (et c'est nouveau) des habitants de Singapour. Les mesures contre la pollution se multiplient. Une réelle politique de transports « verts » est mise en place, avec le développement du MRT (le métro de Singapour).
Autre problème crucial : l'eau. Il y a quelques années, Singapour importait la moitié de son eau potable de Malaisie. Le gouvernement a beaucoup misé sur un projet : le NEWater, qui recycle les eaux usées de la ville. L'eau NEWater, vendue en bouteilles, se boit... La part d'eau importée est descendue à 40 %.
Les Malais sont en majorité musulmans, les Indiens communément hindous, parfois bouddhistes, musulmans ou sikhs. La communauté chinoise se partage en principe entre bouddhisme et taoïsme.
De même, un présent ne se donne qu'avec la main droite et si votre interlocuteur se touche légèrement le poignet droit avec la main gauche, cela signifie qu'il vous marque un grand respect.
Quant aux cartes de visite (business cards), très répandues dans les relations d'affaires, elles se remettent et se reçoivent avec les deux mains, pouces tendus, face à l'interlocuteur, avec une légère inclination du buste. Pas question de les enfourner négligemment dans une poche, il faut la regarder attentivement avec un air très intéressé avant de la ranger.
Et pourtant, dans les librairies, on trouve une kyrielle de livres sur le couple, le plaisir, la sexualité. Les stages sur la « reproduction » et la « deuxième chance » se multiplient. C'est que la courbe des divorces et la baisse de la natalité inquiètent.
Sous le gouvernement de Goh Chok Tong, la censure s'est (à peine) assouplie. Ainsi, si vous allez au cinéma, vous verrez peut-être la mention « R(A) » sur les affiches. Il s'agit d'un film qui comporte quelques scènes légères (d'où le R pour restricted ; le film est interdit aux moins de 21 ans, mais mérite, vu sa valeur artistique (le A) d'être diffusé. Il subsiste donc quelques passages torrides, le gérant du cinéma et la presse ne manquent pas de le clamer et le film reste à l'affiche pendant 6 mois.
Ce que l'on supprime davantage aujourd'hui, ce sont les passages sur l'homosexualité et la drogue. L'homosexualité est toujours officiellement interdite à Singapour. Quiconque « enfreint » cette loi est en principe toujours passible d'emprisonnement... mais les poursuites sont quasi inexistantes. D'ailleurs, ces dernières années, quelques bars gays ont ouvert leurs portes à Chinatown.
Ainsi, les cinéphiles de Singapour ne verront pas de si tôt deux personnes du même sexe s'embrasser.
- Superficie : 682 km².
- Capitale : Singapour.
- Régime : république parlementaire autoritaire.
- Chef de l'État : S. R. Nathan (depuis août 1999).
- Premier ministre : Lee Hsien Loong (depuis août 2004).
- Population : 4,8 millions d'habitants ; à 100 % urbanisée.
- Densité : 6 751 hab./km².
- Espérance de vie : 79 ans.
- Monnaie : dollar Singapour.
- PIB par habitant : 37 600 US$.
- Langues : anglais, mandarin, malais, tamoul.
Économie
Nouvelles cultures, croissance, rentabilité et enrichissement personnel régissent la vie du citoyen singapourien et l'économie du pays. On travaille beaucoup, on investit, on achète.Sur le plan économique, la situation est prospère : Singapour dispute chaque année à Rotterdam le titre de 1er port de la planète pour le tonnage. Producteur de pétrole, port franc, 2e place financière d'Asie après le Japon, 4e place mondiale pour le marché des changes, etc.
Singapour tire sa force de son statut de base manufacturière et de services qui, par le biais d'exonérations fiscales, a le pouvoir d'attirer les investisseurs étrangers. Lors de son accession à l'indépendance en 1965, Singapour avait d'abord tout misé sur la pétrochimie. Après le 1er choc pétrolier, l'activité économique de l'île s'est diversifiée, s'orientant vers l'électronique.
Il est visible que l'accent est mis, entre autres, sur le tourisme. Le gouvernement a entrepris des travaux d'infrastructures monumentaux.
Les postes économiques tels que la finance, le commerce ou l'e-business font toujours la force de la ville, mais elle cherche désormais à se construire une identité en se libéralisant (modestement) et en s'ouvrant (énormément) sur l'extérieur.
Droits de l'homme
Surveillance et contrôles policiers poussés à l'extrême, parti ultradominateur, lois liberticides : loin de s'ouvrir, comme le laissaient entendre récemment les autorités, la société singapourienne semble au contraire restreindre de plus en plus la liberté d'expression de ses citoyens.L'application de la récente législation sur la Sécurité intérieure a ainsi vu se multiplier les arrestations arbitraires, au nom de la « lutte contre le terrorisme ».
Les restrictions à la liberté de la presse se sont multipliées, et des publications étrangères ont été menacées. Toute critique du régime ou du Parti d'Action Populaire fait l'objet de poursuites en diffamation, et certains opposants ont été acculés à la faillite, après que des décisions de justice les ont condamnés à de fortes amendes.
À peine est-il fait aujourd'hui promesse d'une modification électorale devant garantir la présence d'au moins 9 membres de l'opposition au sein du parlement lors des prochaines élections.
Les défenseurs des Droits de l'homme dénoncent toujours la peine de mort, Singapour étant connu comme l'un des pays où le ratio d'exécutions par rapport au nombre d'habitants est l'un des plus élevés au monde.
Cuisine et boissons Singapour
Cuisine
Toutes les nationalités contribuent à faire de Singapour un haut lieu gastronomique : cuisines malaise, indienne, indonésienne, chinoise, vietnamienne, thaïe, peranakan, française, italienne, anglaise, mexicaine...Quelques spécialités
Une cuisine internationale, donc, mais quelques spécialités essaient pourtant, même si elles n'ont pas été créées à Singapour, de s'arroger le titre de « plat national ».- Chicken rice : spécialité de l'île de Hainan, au sud de la Chine. Ce sont des lamelles de poulet cuites à la vapeur accompagnées de riz cuit dans le jus, servies avec des sauces aux piments, au gingembre et au soja.
- Fish head curry : un plat originaire du sud de l'Inde, de prime abord peu engageant. Imaginez une tête de poisson (en règle générale du rouget, plus rarement du mérou ou de la lotte) qui baigne dans une sauce au curry très épicée. Finalement, ça se laisse manger et, bien préparée, la chair du poisson s'avère très délicate.
- Chili crab et black pepper crab : du crabe cuit dans une sauce épicée ou au poivre que l'on mange avec les doigts. Mais au préalable, on a pris soin de casser les pattes avec un genre de casse-noix.
Où manger ?
- Les hawkers centres (ou food centres) regroupent les étals des anciens marchands ambulants chinois, les hawkers, que les services d'hygiène du gouvernement ont peu à peu contraints à la sédentarisation. Qu'ils soient en plein air ou dans les centres commerciaux climatisés pour les plus modernes, l'ambiance est indescriptible.- Les food courts sont des hawkers centres améliorés et ressemblent davantage à des cafétérias ou à un rassemblement de self-services. C'est souvent le meilleur moyen de se sustanter pour pas cher.
- Les night hawkers sont des dizaines de petites échoppes de nourriture pas chère qui se mettent en place par quartier, par spécialité, dès la tombée de la nuit. On y mange vite, on y boit de la bière, on s'y retrouve entre amis, dans le respect des traditions singapouriennes.
- Enfin, même dans les restos les plus chic, on ne vous regardera pas de travers si vous partagez les plats.
Quelques fruits à goûter
- Goûtez le durian, fruit gros comme un ballon de foot, doté de piquants et facilement reconnaissable à son odeur ! Du coup, il est interdit dans certains lieux publics (hôtels, métro, bus, etc.). La chair n'a heureusement pas le goût de son odeur, il est donc très prisé des locaux. Extrêmement nourrissant, il est aussi très vitaminé. C'est d'ailleurs un fruit assez cher, à la consistance douce et un peu crémeuse. Fruit d'été.- Le rambutan est rouge et rond avec l'aspect d'un marron, et son goût rappelle les litchis.
- Le chiku a la forme d'un œuf. On lui enlève la peau (un peu comme un kiwi, sans les poils) pour déguster sa chair, au goût très sucré, légèrement musqué.
- Et puis le duku et le mango qui viennent de Malaisie, de Thaïlande, d'Inde ou des Philippines.
- Le mangoustan, de la taille d'une petite orange, au goût de framboise, est le meilleur des fruits tropicaux. En juillet-août, mais on en trouve d'importation en hiver.
- Le fruit du dragon, à l'extérieur rose avec un intérieur blanc et des graines noires est également un excellent fruit, un peu acidulé.
- Le Carambole (starfruit) sert à faire un jus très rafraîchissant, tout au long de l'année.
Boissons
Pour vous rafraîchir, évitez donc les sodas... Désaltérez-vous plutôt dans un foodcourt en vous faisant préparer un jus de pêche, d'orange, de melon, de banane... ou le tout mélangé. Pas cher, et Dieu que c'est bon !Parfait, car l'alcool n'est pas donné. Dans les restos et les bars à karaoké, vous verrez les Singapouriens aisés commander d'onéreuses bouteilles de cognac VSOP et les siffler allègrement avec des glaçons comme de la limonade. Le whisky est déprécié depuis que les Chinois se sont aperçus que c'était la boisson des prolos anglais.
En revanche, les amateurs de bière seront comblés par la variété locale, la Tiger Beer et la ABC, une bière brune, proche de la Guinness.
Culture Singapour
Cinéma
Il faut que vous y alliez ! Le spectacle est autant sur l'écran que dans la salle... Ici, pas mal de films indiens, américains et, surtout, hongkongais et thaïs. Peu de films à proprement parler made in Singapore. Mais l'industrie cinématographique se développe et on a même vu un film singapourien sélectionné au Festival Panasia de Deauville en 2001 : preuve en est le Eating Air de Kelvin Tong et Jasmine Ng.Droits de l'Homme
Surveillance et contrôles policiers poussés à l'extrême, parti ultradominateur, lois liberticides : loin de s'ouvrir, comme le laissaient entendre récemment les autorités, la société singapourienne semble restreindre de plus en plus la liberté d'expression de ses citoyens.L'application de la récente législation sur la Sécurité intérieure a ainsi vu se multiplier les arrestations arbitraires, au nom de la « lutte contre le terrorisme ». Les restrictions à la liberté de la presse se sont multipliées, et des publications étrangères ont été cette année menacées.
Toute critique du régime ou du Parti d'Action Populaire fait l'objet de poursuites en diffamation, et certains opposants ont été acculés à la faillite, après que des décisions de justice les ont condamnés à de fortes amendes. À peine est-il fait aujourd'hui promesse d'une modification électorale devant garantir la présence d'au moins 9 membres de l'opposition au sein du parlement lors des prochaines élections.
Les défenseurs des Droits de l'homme dénoncent toujours la peine de mort, encore d'actualité, Singapour étant connu comme l'un des pays où le ratio d'exécutions par rapport au nombre d'habitants est l'un des plus élevés au monde.
Médias
Presse
Les kiosques de Singapour sont bien achalandés, notamment en journaux étrangers. Huit quotidiens sont publiés dans les quatre langues du pays, mais c'est le journal anglophone Straits Times qui se distingue. Connu pour sa couverture régionale, il donne également pas mal d'infos dans ses suppléments sur les activités culturelles (concerts, ciné, expos...). En revanche, les informations critiques à l'encontre du gouvernement sont très rares.Télévision
Toutes les grandes chaînes internationales sont reçues. Pour les chaînes françaises, c'est TV5 qui est diffusée.Liberté de la presse
Incapable de tolérer la critique, le gouvernement officiellement s'en prend régulièrement aux publications étrangères et aux blogueurs singapouriens. L'opposition a rarement voix au chapitre dans les médias, tous contrôlés par des proches du gouvernement.Géographie, climat et météo Singapour
Géographie
Singapour est une île de 682 km2 environ et qui compte un peu plus de 100 km de côtes. Elle mesure environ 40 km d'est en ouest et 18 km du nord au sud.Mais Singapour, c'est aussi un chapelet d'une soixantaine d'îles, qui sont petit à petit annexées : certaines sont destinées à l'industrie, d'autres aux animations touristiques ou encore aux réserves naturelles. L'île principale est composée au centre de roches volcaniques (vers Bukit Timah et Bukit Mandai). À l'est, c'est plutôt plat, avec un sol de gravier et de sable, à l'ouest, en revanche, c'est assez vallonné.
Climat
Situé un degré au nord de l'équateur, Singapour jouit d'un climat chaud et humide tout au long de l'année, et plus particulièrement de mai à septembre. Les habitants de la « ville Lion » se voient assener « les coups de Sumatra », comprenez de violents mais brefs orages. Averses plus fréquentes entre novembre et janvier. La pluie transforme les esplanades des centres commerciaux en véritables patinoires.Environnement
La propreté est de rigueur sur toute l'île-État. Des poubelles sont disséminées aux quatre coins des rues, et il est formellement interdit de manger, boire et bien évidemment de fumer dans le métro, la fierté du pays.L'écologie est une préoccupation du gouvernement mais aussi (et c'est nouveau) des habitants de Singapour. Les mesures contre la pollution se multiplient. Une réelle politique de transports « verts » est mise en place, avec le développement du MRT (le métro de Singapour).
Autre problème crucial : l'eau. Il y a quelques années, Singapour importait la moitié de son eau potable de Malaisie. Le gouvernement a beaucoup misé sur un projet : le NEWater, qui recycle les eaux usées de la ville. L'eau NEWater, vendue en bouteilles, se boit... La part d'eau importée est descendue à 40 %.
Traditions Singapour
Religions et croyances
À Singapour, où la liberté de culte est érigée en droit, se dressent indifféremment clochers gothiques, gopurams polychromes et minarets dorés. Même si la société est laïque, même si certaines valeurs occidentales ont fortement pénétré les mentalités, la pratique religieuse reste stable.Les Malais sont en majorité musulmans, les Indiens communément hindous, parfois bouddhistes, musulmans ou sikhs. La communauté chinoise se partage en principe entre bouddhisme et taoïsme.
Savoir-vivre et coutumes
N'oubliez pas de n'utiliser que la main droite pour manger au sein de la communauté malaise... la main gauche étant réservée à la toilette intime.De même, un présent ne se donne qu'avec la main droite et si votre interlocuteur se touche légèrement le poignet droit avec la main gauche, cela signifie qu'il vous marque un grand respect.
Quant aux cartes de visite (business cards), très répandues dans les relations d'affaires, elles se remettent et se reçoivent avec les deux mains, pouces tendus, face à l'interlocuteur, avec une légère inclination du buste. Pas question de les enfourner négligemment dans une poche, il faut la regarder attentivement avec un air très intéressé avant de la ranger.
Censure
Singapour reste un pays très contrôlé. Les groupes de rock sont briefés avant chaque concert, leurs chansons sélectionnées, et les films sont tronçonnés. Les œuvres à caractère pornographique sont interdites.Et pourtant, dans les librairies, on trouve une kyrielle de livres sur le couple, le plaisir, la sexualité. Les stages sur la « reproduction » et la « deuxième chance » se multiplient. C'est que la courbe des divorces et la baisse de la natalité inquiètent.
Sous le gouvernement de Goh Chok Tong, la censure s'est (à peine) assouplie. Ainsi, si vous allez au cinéma, vous verrez peut-être la mention « R(A) » sur les affiches. Il s'agit d'un film qui comporte quelques scènes légères (d'où le R pour restricted ; le film est interdit aux moins de 21 ans, mais mérite, vu sa valeur artistique (le A) d'être diffusé. Il subsiste donc quelques passages torrides, le gérant du cinéma et la presse ne manquent pas de le clamer et le film reste à l'affiche pendant 6 mois.
Ce que l'on supprime davantage aujourd'hui, ce sont les passages sur l'homosexualité et la drogue. L'homosexualité est toujours officiellement interdite à Singapour. Quiconque « enfreint » cette loi est en principe toujours passible d'emprisonnement... mais les poursuites sont quasi inexistantes. D'ailleurs, ces dernières années, quelques bars gays ont ouvert leurs portes à Chinatown.
Ainsi, les cinéphiles de Singapour ne verront pas de si tôt deux personnes du même sexe s'embrasser.
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